jeudi 16 décembre 2010

Aerials


Yes, salut a tous. Les statistiques de visite de ce blog continuent tranquillement d'augmenter, et vous etes de plus en plus nombreux a lire mes aventures. Je vous en remercie. Aussi, si vous appreciez ce que vous lisez, n'hesitez surtout pas a faire des commentaires, a laisser un petit mot.

Mon periple se poursuit donc sur le bateau reliant Koh Lanta a Rai Leh. Environ une heure de traversee vers le Nord-Est. A bord, des gens qui vont aussi sur d'autres stations balneaires de Krabi, notamment Ton Hai et Ao Nang.

Comme Rai Leh est en fait une petite crique, le bateau de taille importante  ne s'aventure pas sur les hauts fonds et s'arrete a 200m au large ou un longtail   vient nous chercher et nous depose sur la plage.

Alors, la geographie de Rai Leh est plutot compliquee a expliquer. Imaginez un instant des enormes monolithes karstiques qui plongent dans la mer, certains de plus de 100m de haut. Vous en prenez deux, espaces de 1 Km et vous la reliez par une langue de terre de 500m de large. Ensuite vous rajoutez plein de monolithes tout autour. Et bien Rai Leh, occupe cette langue de terre, completement etriquee sous les falaises. Il n'y a par ailleurs aucune route y menant, bien qu'on soit sur le continent, donc ici non plus aucun engin motorise.

Rai Leh Est (en bas), et Ouest


Du coup, si vous avez suivi correctement, vous avez deux plages a Rai Leh : la Est et la Ouest. C'est sur la Ouest que j'ai debarque en premier lieu avec le longtail. C'est la plage des beaux resorts, des beaux hotels et des bars super chers. Le coin classe pour les bourges, en fait.
D'ailleurs, une bonne partie de la langue de terre est en fait occupee par un resort extra-luxieux, dont les prix sont assez exorbitants et atteignent les 150 000 bahts la nuit (pas loin de 4000 euros !). En gros c'est soit pour les lunes de miel, soit pour les stars, soit pour les tres tres richousses. En parlant de star justement, j'ai croise les "jumelles Olsen" la-bas.

Si vous ne savez pas qui c'est (elles sont relativement connues aux USA car elles passent a la TV depuis qu'elles sont dans le berceau), imaginez deux actices americaines tres mediocres d'environ 23 ans, blondasses hollywoodiennes de base plutot bien gaulees, denuees de tout charme et pronant dans les talk-shows la virginite jusqu'au mariage. En revanche, niveau cocaine, elles n'ont pas attendu l'universite...Quand bien meme, j'aurais une chance, je n'y vois aucun interet (meme le fantasme des jumelles est proscrit). Cela dit, avec ma degaine actuelle moitie Indiana Jones/moitie clodo, et mon budget limite, je n'ai pas grande espoir.

Toute entree dans ce resort (meme pour le traverser car il peut constituer un raccourci) est interdite et vous imaginez bien que de nombreux gardes sont presents si bien que la moindre tentative se solde par un coup de fusil a pompe dans le genou (il faut donc ensuite ramper comme on peut pour s'echapper).

Le coin Est a quelques centaines de metre de la, c'est d'avantage le coin pour la plebe des backpackers peu fortunes et les vrais bars (pas ceux ou la chemise est exigee) . Il n'y a pas de plage sympa pour se baigner. Juste des reminiscences de la mangrove qui devait occuper jadis toute la langue de terre et qui fut rasee pour les besoin touristiques. A maree haut, l'eau monte directement sur LA rue de Rai Leh Est, ce qui a maree basse rend un aspect boueux-marecageux assez degeulasse.

Rai Leh Ouest


Un monde separe donc l'Est de l'Ouest. Et on ne se melange pas les uns aux autres.
Car il n'y a pas beaucoup de place a Rai Leh. Si les riches a l'Ouest peuvent se permettre de s'etaler un peu, les mecreants a l'Est s'entassent comme ils peuvent dans des hotels pas donnes. Effectivement, il y a quand meme du monde dans le coin, pas mal de grimpeurs (500 voies a grimper et plus dans le coin), pas mal de gens qui lezardent sur la plage Ouest, et egalement sur une troisieme plage, "cachee" celle la au Sud-Ouest, Phranang Beach.

Phranang

Donc des hotels il y en a et pour beaucoup sont plutot chers et completement hors du budget que je me suis fixe. Lorsque je descends du longtail, j'avais fait connaissance depuis 10 minutes avec trois americaines avec qui j'ai fait la route vers le cote Est de Rai-Leh, mais n'etant la que pour une semaine, elles pouvaient se permettre des prix plus eleves et je les ai donc lache rapidement. Par ailleurs cette rencontre m'a tellement marquee que je ne me rapelle meme pas de leur nom aujourd'hui.


Le but, tout a fait avoue, du tourisme Thailandais est de se debarrasser completement des backpackers et d'un tourisme hippie qui recherche le "pas cher", ceci en ne privilegiant que les resorts hors de prix, visant une clientele beaucoup plus aisee, voire riche, ce qui represente bien sur (selon eux mais ce n'est pas prouve) un marche bien plus juteux. La Thailande, bien qu'elle reste une destination pas chere, ne pratique plus aujourd'hui des prix comparables a ceux d'il y a ne serait-ce que 20 ans (dans le Sud, certains prix ont ete decuples durant cet intervalle). Ce n'est plus, depuis longtemps, l'Eldorado des voyageurs a petit budget de l'epoque des 70-80's.


Rai Leh ne fait point exception a la regle. Il n'y reste plus aujourd'hui qu'une seule guesthouse abordable pour les backpackers (et encore, elle reste chere) : Rapana Cabana Guesthouse. C'est la que j'ai atteri, et que j'ai heureusement pris la chambre avant l'augmentation des prix de 35% au 1er decembre. Cependant, si vous avez la foi, vous pouvez toujours marcher a travers la jungle jusqu'a la plage de Ton Hai (40 min), qui parait-il est un peu plus roots et propose des hebergements meilleurs marche plus adaptes aux voyageurs a faible budget.


Comme je le disais un peu avant, le coin mangrovesque ravagee de Rai-Leh Est n'est pas tres joli, et c'est vrai que j'ai ete un peu decu en arrivant. En revanche, la plage Ouest et surtout Phranang Beach, entourees de falaises, sont magnifiques...mais envahies de touristes des le debut d'aprem' qui viennent avec leur longtails pour la journee.

Encore Phranang


Je trouve donc mon bungalow a 300 bahts (7.5 euros) la nuit a Rapala Cabana. Dans ma tete je me dis que j'aime moyennement l'endroit et que je ferais bien de ne pas m'y eterniser (apres tout j'avais deja passe pas mal de temps a Lanta auparavant). Mais j'avais deja mis trois plombes a me decider a venir a Rai Leh, si bien que je n'avais pas encore d'idee sur le mouvement suivant.

Le temps de me poser, de reprendre mes esprits, de sortir mon moule-bite "Ricard" (auquel j'ai accroche un tire-bouchon/decapsuleur par une ficelle. Nan je deconne.) et je file a la plage Ouest, ce qui represente environ 10 minutes de marche depuis le guesthouse.

Pendant la trempette, premiere vraie rencontre. Avec une danoise de 30 ans qui s'appelle Nanna. On discute de tout et de rien. Elle fait partie de la "haute de Rai Leh", la "cote Ouest", et est en vacances avec ses parents et son frangin pour le 60eme anniversaire de son pere. Mais bon, je fais un effort et je discute quand meme avec elle, on prend l'apero cote Ouest ("aie le portefeuille") puis j'arrive a la trainer vers les bas quartiers que sont les miens pour un repas local et quelques verres. Non sans qu'elle ait pris le temps de passer a son hotel pour se faire jolie, ce qui d'un point de vue d'homme est tout a fait appreciable, je vous remercie au passage de cette delicate attention mesdames. Nous sommes le samedi 27 novembre.

On finit au Last Bar, qui comme son nom l'indique est le dernier bar du cote Est de Rai Leh, et probablement le plus populaire de tous, grace a sa terrasse en bois de 100 metres carres remplie de poufs et de tables basses, et a son fireshow quotidien (spectacle de bolas et de batons enflammes sur de la musique redoutablement merdique, en revanche les mecs Thais ont un niveau de furieux). A cette soiree la, je rencontre un hollandais (impossible de me rappeler de son prenom) super sympa qui vit au Rapala Cabana. Entre temps, la danoise soit crevee/soit s'ennuie, donc elle s'en va. Je ne la reverrai plus (et je n'ai aucun contact).
Je me retrouve seul au bar d'en face (on est toujours, pour continuez de vous situer, dans la mangrovitude, sur des pilotis dans la flotte), le Skunk Bar ou je rencontre Carlo. Moitie Allemand, moitie Sud-Af. Un mec un peu plus age que moi, baroodeur calme, mais avec des pures vibes. C'est un bonheur de discuter avec ce gars...mais ce soir la j'ai trop bu, je suis creve et je monte me coucher dans mon bungalow dans les arbres, abandonnant Carlo a son comptoir (avec un italien a dreadlocks).



Le lendemain, je decide de me la jouer cool. Ca tombe bien, le temps est degeulasse. Ca fait longtemps que je n'avais pas vu de la pluie tomber en journee. Une bruine "a la normande" bien jouissive.
Mon bungalow sur pilotis est tres basique mais me convient tout a fait, a part quelques blattes impromptues et des moustiquaires inutiles. Fait 100% bois, il est entierement ronge par les termites que je peux facilement entendre travailler, de jour comme de nuit dans le pilier pres de ma tete, priant pour que le tout ne finisse pas par s'effronder sur le coin de ma gueule.
Il est localise juste devant la hutte ou vit le personnel Thai local, ce qui ne manquera pas de me fatiguer a la longue, puisqu'il semble tradition chez eux de laisser piailler leur mome de 2 ans comme un sagouin pendant des heures ("il va s'en prendre une celui la"), ou encore de se racler la trachee toutes les trentes secondes a la recherche de quelque glaviot recalcitrant, avant de cracher leur huitre je-ne-sais-ou. Le plus drole (apres coup) etant que le coq au chant le plus ignoble de toute la basse-cours locale avait decide d'elire domicile, sous mon bungalow ! Il s'y sentait bien. Le sol etant une espece de planche d'agglomere de 8 millimetres d'epaisseur (qui se tord lorsqu'on marche dessus), le bestiau etait en fait a 40 cm de mon oreille droite...Ah la charogne !! Nous avons du le chasser a coup de bouteille d'eau !

Je passe donc la matinee et une bonne partie de l'apres-midi a lire dans mon hammac sur le perron en attendant que ca se decouvre. Le soleil brulant finit par percer les nuages et je vais donc me faire un plouf sur la plage de Phrangan qui, meteo aidant, n'est pas envahie de touristes de passage pour la journee. Des singes gardent l'acces, et se regalent des poubelles sur la plage.




Cette plage est magnifique et les falaises sont impressionnantes. Quelques mecs grimpent, par-ci, par la, des voies qui m'ont l'air plutot difficiles (je ne suis pas un specialiste mais j'aime bien ca). Je regarde un instructeur d'escalade Thai tres bon se demerder avec ses dreadlocks sur une voie impressionnante pour finalement se griller son bambou a 20 metres de haut face a la mer. Mais je passe la journee tout seul. Pareil pour le repas du soir, mais je retrouve vite Carlo au Last Bar.

On a du passer quelques heures a discuter puisque il y avait pas mal de place sur les tapis autour de nous lorsque je lui ai demande de me montrer quelques gestes de lutte libre apres quelques bieres (sport qu'il pratiquait au niveau national en Allemagne). Je ne connaissais pas trop la lutte libre, mais je peux vous dire que pour le coup, j'ai joue le role de ce qu'on appelle couramment "La Viande" en sport de combat et ai pris des branlees severes sur les quelques enchainements qu'il m'a montre.

"OK, c'est bon j'en ai assez vu. Efficace comme truc...", lui dis-je m'eloignant tout en boitant et en touchant mes cervicales douloureuses...




Sous les conseils de Carlo, je me rendais a l'un des points de vue situe sur un des gigantesques monolithes karstiques et par lequel est accessible "le lagon" (il faut que vous le lisiez d'une maniere dramatique : le lagon).

Alors pour vous expliquer un peu ce truc, il faut que vous imaginiez donc cette roche d'environ 70 metres de haut, au milieu de laquelle l'erosion a creuse un puit vertical de 30-40 metres de diametre et qui descend jusqu'au niveau de la mer. Par un procede de mini-tunnels ou autre, le puit est rempli en son fond d'eau de mer (max. 1m de profondeur). Vous avez donc veritablement un lagon (tout petit) completement entoure de falaises de 70 metres.

Il est possible d'atteindre le lagon en grimpant jusqu'au sommet du monolithe karstique situe sur la pointe Sud de la plage de Rai Leh Est (15 minutes de montee quasi-verticale) puis redescendre dans le trou situe au milieu au travers d'une faille (environ 30 minute de descente encore plus verticale).

Si la montee vers le sommet est quelque peu perilleuse, notamment du fait que la terre glaise soit boueuse (due a la pluie de la vieille), elle reste faisable pour pratiquement n'importe quel personne ayant un temps soit peu la forme. En revanche, la descente vers le lagon est un enchainement de petits ravins verticaux de 4 ou 5 metres de haut, aux parois detrempees qu'il faut descendre a la corde. C'est alors beaucoup plus dangereux car glissant, la chute est facile, et une blessure a cette endroit le debut des emmerdes car personne ne viendra vous chercher.
Le fond du trou

Un tel lagon, le lagon, c'est un mythe et cela se merite : seuls les plus temeraires iront jusqu'en bas.
Lorsque j'etais au sommet du rocher, en train de prendre une photo panoramique des deux cotes de Rai Leh depuis le point de vue situe a une quarantaine de metre de hauteur, je rencontre Yannick, un francais qui "passait par la".

Malgre l'heure tardive nous decidons de descendre a l'interieur du lagon. Forcement, la difficulte en rebute beaucoup et on est pas tres nombreux en bas. L'eau est loin d'etre bleue turquoise avec du sable blanc au fond ! La c'est plutot un sol de glaise boueux et de l'eau verte...mais on peut s'y baigner tout de meme ! Les mecs de passages utilisent la boue pour faconner des bonhommes de toutes sortes. Il y en a des centaines. Cela dit, au fond de ce gouffre, la lumiere du soleil passe de moins en moins, et l'heure avancant, il fallait que nous entamions le retour car grimper les ravins dans l'obscurite s'avere suicidaire.


Yannick habite donc aussi au Rapala Cabana. Il n'est en vacances en Thailande que pour quelques semaines. On passe la soiree ensemble, ce qui nous permet de rencontrer furtivements trois quebecois backpackers en galere d'hotel (le Rapala etait maintenant complet). On les retrouvera des le lendemain, ou ils se seront pointe assez en avance le matin pour recuperer une chambre.

Ces trois quebecois se nomment Kevin, Kim et Emily. En fait, ils sont du Quebec mais ils arrivent d'une vie en Alberta, et passent 1 mois dans le coin. Je rencontre ma voisine de bungalow, francaise, Sandra de Toulouse. Puis au fur et a mesure, telle une boule de neige, je rencontre Sebastien et sa fiancee Joana, un jeune couple breton qui baroude pas mal egalement. Puis enfin Alfred et sa femme, un couple toulousain residant (comme tous les autres) aux Rapala bon marche. Ils ont facilement 50 ans, bien sympa et tres roots. Ce fut aussi un bonheur de les rencontrer egalement...

Il faut dire que la meteo prete aux rencontres, dans le restau du Rapala. Vous pouvez vous en rendre compte sur les photos qui sont moins folichonnes (je n'en ai pas pris beaucoup). En effet, et contre toute attente vu que c'est suppose etre la saison seche, en particulier sur les coins de la Mer d'Andaman, le temps est tres moyen voire carrement crade.Le Sud de la Thailande n'offre pas encore la meteo revee et cela semble assez anormal au vu de la periode. Les nouvelles de la cote Est de la peninsule (Golfe de Thailande) sont encore plus mauvaises !

Finalement, les jours defilent avec tout ce petit monde. Nous sommes donc en tout 10 francophones, a proprement parler voisins de bungalows. A cela rajouter Carlo qui etait egalement integre au groupe (bien qu'il soit le seul a ne pas parler notre langue). On se fait des bouffes et des soirees ensemble. On prend les aperos et on finit les soirees sur nos terasses de bungalows a rigoler comme des baleines, ou on met le bordel sur tout le guesthouse. La French Connection est dans la place. Les quilles de bieres s'amoncellent de jour en jour sur les terrasses, et les cendriers degeulent des megots.

Une bonne soiree bien velue au Yaya's Bar qui est le vrai bar reggae de Rai Leh Est, un peu plus dans les terres cache sous la falaise. Outre le fait qu'on y entend enfin du reggae autre que du Bob, ou Coco Di Rasta d'Alpha Blondy, on peut voir des match de muay thai (plus des shows pour les touristes qu'autre chose cela dit), jouer au puissance 4 contre les bartenders ou encore participer au climbing game. Car oui, meme bourre/defonce, vous pouvez grimper sur la paroi qui se trouve juste au-dessus du bar, eclairee la nuit, sous les encouragements de la foule. Vous grimpez "en moulinette" (i.e. la corde qui vous tiens est au dessus de vous), securises d'en bas par un rastafathai qui vous surveille dans votre ascension entre deux lattes de son herbe preferee. Avis aux amateurs !
En tout cas c'est bien plus sympa que le Last Bar qui passe toujours la meme chose musicalement parlant et dont le fireshow est identique tous les soirs.



Tout ces moments furent memorables. Et cela faisait deja 4 jours que je trainais a Rai Leh. J'ai emmene les trois quebecois Kim, Emily et Kevin pour une deuxieme descente a l'interieur du lagon. Le lagon. Qu'ils n'avaient jamais fait. Franchement, c'est jouissif comme petite expedition, meme si cela presente quelques risques. Ca prend peut-etre deux heures en tout, on se fout de la boue partout, on revient degeulasses comme des cochons, mais c'est gratuit, physique et memorable. Et en plus cela a de la gueule la-dedans.

Je veux aller voir les iles de l'Est. Celles du Golfe de Thailande. Les plus connues etant Koh Pha Ngan (pour sa Full Moon Party), Koh Tao (pour sa tranquilite et ses plongees) ou Koh Samui (pour rien de special mais quand meme). Cela tombe bien les quebecois aussi. Enfin je devrais plutot dire les quebecoises, car Kevin a claque tout son pognon a Phucket ou a Pattaya (les deux se disputant le titre de capitale de la prostitution en Thailande), et il lui reste juste assez de fric pour un retour direct a Bangkok et pour payer l'amende de depassement de visa a l'aeroport.

Malgre les gros risques d'une meteo pourrie la-bas, nous finissons, avec grande difficulte par tomber d'accord avec les filles (puisque me revoila de nouveau entoure de deux demoiselles) pour faire route ensemble vers Koh Pha Ngan, ce qui me permettrait aussi de prendre contact avec mon pote Aksel le plongeur hollandais qui bosse la-bas (cf. le billet Denying Gravity).

Nous sommes le 2 decembre et nous partons le lendemain. Le francais Yannick avait deja repris la route depuis quelques jours deja vers les iles Similan, Carlo faisait route vers Phucket ce matin la, Joana et Sebastien repartaient egalement le lendemain vers Koh Jam (une ile minuscule proche de Lanta) accompagnes d'Alfred et sa femme. Joana pensait partir le surlendemain, et Kevin allait rester encore quelques jours a Rai Leh.

C'est ainsi que finalement, la Eastern Rai Leh's French Connexion prit fin, apres une ephemere existence. Elle prit fin pour moi en ce vendredi matin, 7h, afin de prendre un longtail boat depuis Rai Leh Est, accompagne de Kim et Emily, ainsi que d'une pointe de nostalgie. Il etait tot, nous n'avons pas revu ceux qui dormaient encore.








Rai Leh n'est pas un endroit que j'ai apprecie pour sa beaute exceptionnelle ou pour sa tranquilite (c'est quand meme etrique comme place, c'est le bordel, la faune qui frequente les lieux est generalement celle que je fuis), mais paradoxalement pour les personnes que j'y ai rencontre, pour leurs differences de personnalite et d'experiences, pour leurs differentes histoires et parcours. De tres bons moments partages.

Route vers Koh Pha Ngan, que nous eteindrons apres un long periple d'une journee entiere. Il s'agit pour les filles d'un court sejour qui se prepare vu qu'elle ne passeront qu'une journee complete sur l'ile avant de repartir pour Bangkok. Pour ma part, j'ai encore de la marge de manoeuvre avant l'expiration de mon visa (une semaine), et c'est la Black Moon Party de Koh Pha Ngan qui se profile en ce 6 decembre...

Peace, Love, Rock Climbing Baby !

8 commentaires:

  1. c'est donc moi qui ferai le premier commentaire...est-ce à dire que je suis la plus vaillante ou la moins paresseuse?....en tout cas ,je suis une de tes plus fidèles lectrices et je comprends très bien que de temps en temps tu secoues le cocotier....Mais y en t-il au moins des cocotiers ?Au fait mon grand ou vas tu passer Noel ?En as -tu une petite idée?Ici ,il fait très froid ,et malgrè la pluie qui perturbe tes prévisions,tu es bien mieux loti que nous.Continues a nous raconter tes aventures mon Chéri,elles sont formidables ,et surtout pas d'imprudences , prends bien soin de toi.Tu me manques et je t'aime fort fort.Pleins de gros baisers.Maman

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  2. Oulala!!! A ce rythme la il faut que je prépare mes valise!!!;)
    COOL!!!!!!!

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  3. Putain, mec. C'est bien raconté, c'est bien illustré... et les titres des posts ! Gojira, Textures, SOAD, Devin, Meshuggah, yeaaaaaaah ^^
    En tout cas, y a de l'aventure :)

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  4. Ca sonne pas mal du tout quand même ce voyage!!

    Questiounnette : est-ce que tu pourrais mettre une carte de tout ces endroits pour qu'on se fasse une idée de où t'es sans aller google-mapper les noms?

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  5. Je suis toujours aussi fan ! ... par rapport à la remarque de mettre une carte des endroits ou tu es alle, tu veux pas plutot mettre une carte des endroits ou tu n'es pas alle ?

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  6. 23 décembre/8h30/Temperature exterieur10degres/Pluie..............
    Et toujours aucune nouvelle de toi!!!
    Y a pas de computer a Manille!!!
    Heureusement que le pere Noël est la pour nous faire rêver;)
    Tes écrits nous manquent!!!Change au moins ton statut qu on soit rassure!!!

    Love,Trip,and Merry chrismas

    Selah;)

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  7. La brulure au pied c est le sable c est ça?!!!trop chaud le sable!!!!grrrrr

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  8. You're most welcome ;-) On va se calmer...ou pas! Bisous

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