lundi 1 novembre 2010

Run To The Hills

The real path has no plan.
Selamat sore a tous et merci toujours pour les retours.

Alors si je ne m'abuse la derniere aventure se terminait par mon depart de Lembongan. De retour par bateau vers Sanur, Bali (toujours le meme, le public pas cher). Je descend de l'esquif et me voila de nouveau aux griffes de divers chauffeurs et hebergeurs balinais. Les retrouver n'est pas un plaisir...le role du portefeuille ambulant etant tres loin de mes veleites de voyageur. Mais enfin, faisons avec puisque de toute facon ils restent sympas et souriants.

Mon but etant de bouger vers Ubud. Je chope un taxi, une demi-heure, 100 000 roupies (8 euros). Une belle "enculade" si vous me permettez l'expression. Toujours est-il que je me retrouve a Ubud, ville tres touristique, mais pas du niveau de Kuta (et pas pour les meme choses). J'esquive les marchants d'arnaque pour trouver moi meme un petit losmen sympa, et pas cher (75K la nuit, ptit'dej inclus), le Donald Homestay. Alors la pour le coup c'est une vraie pension de famille, puisque on se retrouve au milieu de la maison avec poules et chiens. En plus, le jardin est magnifique, d'une luxuriance qui rameute meme les moustiques en nombre !

Petite vue de ma terasse en me levant le matin (Ubud).

A Ubud, on est deja un peu dans les terres, et quelque peu en altitude. Il fait plus frais, et la pluie y est plus abondante, surtout a cette periode de l'annee.L'humidite est toujours bien presente. Mais ca reste tres correcte et c'est loin d'etre desagreable.

A peine mon sac lache sur la terrasse j'entend un "francais ?", venant de la part des deux gaziers de la piaule d'en face, qui etaient a l'apero. Antonin et Yohann, deux rouennais pour le coup. Ca ne m'a pas depayse vous vous en doutez et ils m'ont montre le bon coin Internet ainsi que le bon warung "a pas cher, a bonne bouffe".

Ubud est plein de femmes "d'un certain age" cherchant a revivre l'histoire de l'heroine de "Mange, Prie, Aime" (Eat, Pray, Love, dont l'adaptation cinema inclus Julia Roberts parait-il) le best-seller de je ne sais quelle auteure. En gros c'est un bouquin de type "retrouve-toi en tant que femme", racontant une americaine quittant tout de sa vie washingtonienne pour aller manger en Italie, prier en Inde et aimer a Bali (a Ubud plus precisement). Voila. Fou non ?
Alors parait-il qu'elle rencontre un riche bresilien du nom de Fabio ou Ze Pequenho je ne sais plus, et qu'il la defouraille pendant 3 mois non-stop, a tel point que la pauvre n'en sort plus de sa chambre. Voila. Et vous avez, dans le monde reel, toutes ces bonnes femmes en quete du fameux Juanito (ou Hernando je ne sais plus).

Le nombre de locaux balinais qui se sont alors reconvertis en gigolos pour faire plaisir a ces donzelles est pratiquement alarmant (et leur coiffure, souvent de type "mulet", rivalise -presque- avec Chuck Norris pendant l'age d'or, moustache exclue). Ils sont en quete de fric, voire d'une relation durable pour emigrer en occident...

A part ca, que faire a Ubud ? Beaucoup de galeries d'art, de vendeurs de peinture (artistique, pas de pots), des sculpteurs sur bois. Des spectacles de danse balinaise et de theatre traditionnel ont aussi regulierement lieu, mais sont pris d'assaut par les touristes (nombreux, je le repete).Pour ma part je ne suis pas tres sensible a ces formes d'art (hormis le theatre, et comme c'est en langue locale, et que ca m'a l'air moins drole qu'une piece de Racine..), je me suis abstenu.

Mon premier jour a Ubud s'est donc resume a faire un tour au grand marche de la ville, non loin du losmen, et de faire la Monkey Forest. Alors la Monkey Forest, non loin du centre-ville, est une attraction touristique de premier ordre dans le coin.Tu payes pour entrer, tu re-payes pour acheter un regime de bananes, et on te lache au milieu d'un parc peuple de singes gris, habitues a la presence de l'homme et prets a tout pour choper a bouffer. Mon regime de bananes a dure en tout et pour tout 5 minutes tant  les machins sont agressifs. C'est sympa quand meme, mails il y a moyen de voire des singes de maniere plus sauvage (bien que c'etait encore pour moi la premiere fois que je voyais ceux-la). Il y a un petit temple et un petit sanctuaire au milieu, assez jolis je dirais. Juste le temps de me faire bouffer les bananes, de prendre quelque photos, ainsi qu'un petit documentaire video Ushuaia Nature sur un singe tentant de peler une canette, je reprenait ma becane fraichement louee pour rentrer a la piaule. Nous sommes le Vendredi 23/10.


Le but en effet, au fond de ma petite tete, etait d'utiliser Ubud comme base de location de la moto, et de rayonner autour, les temples (tres, tres nombreux) et les montagnes du centre.

Mais tout cela aurait ete simplement leger si je n'avais pas eu des galeres de fric. La non-presence de distributeur de billet a Nusa Lembongan m'avait pousse a depenser tout le cash disponible dans mon barda avant d'arriver a Ubud. C'est avec 50 000 rp en poche (4 euros et des bananes) que je me suis rendu compte que ma carte bancaire ne marchait plus dans aucun distributeur de la ville. "Et galere, et merde, oh merde". Ayant deja croise quelques voyageurs qui se sont fait avaler la leur (de carte) et detruire, je n'avais pas envie d'etre trop insistant sur les DAB (ATM en anglais).
La, c'est un peu moins marrant de voyager seul pour le coup ! Meme pas de quoi payer l'hotel pour le soir, juste de quoi me faire un bon repas avant de devoir commencer a faire la manche. Coup de fil en France, coup de fil a VISA...a priori il n'y a pas de probleme. Toujours est-il que ma carte ne marche toujours pas, et pas de Western Union possible vu que c'est le week-end (hop, une reference culturelle au passage).Je commencais a serieusement l'avoir mauvaise, le numero de l'antenne secondaire du consulat de France a Bali (qui doit etre ouverte de 9h30 a 11h, 3 jours par semaine) dans ma main febrile, en dernier recours.
Au final, par l'operation du Saint-Esprit (ou le redemarrage des serveurs bancaires), la carte c'est mise a marcher a nouveau. Va comprendre. Apres plusieurs heures de stress, je parvenais finalement a retirer assez de flouze pour avoir une marge de plusieurs jours. Ouf !

Ce probleme etant regle, le lendemain matin, motive comme tout, je decide de rouler 18 km vers le Nord pour aller au temple Gunung Kawi, situe dans le village de Tampaksiring.

Le sarong est toujours elegant pour les soirees.

Voyager en becane sur les routes balinaises est une experience en elle-meme. Les panneaux sont quasi-inexistants, les points de repaires tres differents, tout a l'air de se ressembler pour nous europeens. Tous les voyageurs se sont un jour paumes, et a plusieurs reprises d'ailleurs. Il est donc necessaire de s'arreter demander pratiquement a chaque croisement qui represente un doute (huit sur dix). A mesure qu'on s'eloigne des centres touristiques habituels, on tombe sur des gens qui ne parlent plus anglais, et qui vous devisagent comme si vous atterrissiez d'une autre planete.

"Un homme blanc sur sa monture d'acier et ses lunettes Ray-Ban contrefaites s'est arrete ce matin pour demander sa route".

Equipe d'une carte et d'un compas qui ne me quittent plus, je leur demande la route, et avant tout, je leur demande ou je suis. La plupart des gens que j'ai croise ne savaient pas lire une carte ou se positionner dessus...une vraie galere. Dans ce cas la, la seule solution consiste a leur demander la prochaine ville souhaitee, de les laissez vous montrer du doigt, de leur faire un sourire suivi d'un terima kasih (merki!) avant de mettre les gaz jusqu'aux prochains, 1 Km plus loin.

Et on progresse ainsi, petit a petit, vers sa destination.Presque deux heures pour faire 18 bornes...Les distances ici ne se comptent pas en kilometres mais bien en temps. Les routes sont tellements foireuses, le trafic peut etre important par endroits, on se paume plus facilement qu'il ne faut pour le dire, la pluie peut surgir egalement...
Ah, et il faut bien faire de l'essence de temps a autres. Les routes balinaises regorgent de magasins qui presentent en bord de route des anciennes bouteilles d'Absolut Vodka reconverties en jericans. Ils les vendent un tout petit peu plus chere que les stations services gouvernementales plus rares (oui, ici aussi, l'Etat a le monopole de la pompe). Mais enfin, c'est 5000 Rp/Litre (0.6 euro) contre 4500 Rp...autant donc filer a bouffer a une famille qui en a besoin. Bon, j'y allais a coup de 2 litres, mais c'est toujours ca !

Me voila donc au temple sus-nomme, seul comme souvent (il est encore tot). Je rentre, met le sarong (bout de tissus que tu mets autour de la taille comme un serviette de bain) obligatoire, me mets de l'eau benite sur les cheveux et vais voir de quoi il retourne. On a la un vieux temple dont certaines scuptures dans la pierre doivent remonter a tres lontemps (avant JC certainement)...quand on sait qu'il y a quelque decenies ces trucs etaient enfouis au fond d'une jungle epaisse, on se prend quelques scenes d'Indiana Jones dans la tete :)
Je profite de la serenite de l'endroit et d'etre seul pour m'assoir sous un bali benong ("petite maison pour se relaxer" en balinais, c'est une sorte de petite cabane de bambou, sans mur et sur pilotis, ou les indos se rassemblent  pour ne rien faire et discuter en fumant leurs traditionnelles cigarettes aux clous de girofle) et reflechir un peu au sens de la vie...



En remontant le grand escalier au milieu d'une faille dans la roche, borde par plein de marchants guettant le touriste, je tombe sur Wayan, un vieux sculpteur de bois. Il devine de suite que je suis francais. Et il veut que je lui achete un crane de vache. "Je n'ai pas la place dans mon sac pour ton crane de vache", que je lui sors. Il rigole de toutes ses dents (enfin, de sa dent). Je m'assois un peu avec lui et nous discutons chacun de notre vie pendant une demie-heure. Il n'a jamais vu le reste de Bali, ni aucun autre endroit, pas assez d'argent. "bad business, bankrouuut !". Une petite discussion comme tant d'autres mais encore un enrichissement personnel. Ca n'arrete plus !



Retour vers Ubud pour recuperer tout mon barda, et direction les montagnes, au Nord. Le plan etait de passer 2 ou 3 jours la-haut dans les petits villages avant d'entamer le mouvement vers Lombok. Je sais par experience que le changement climatique provoque par la Montagne peut etre flagrant, j'achete donc une cape de pluie (une merde infame de type poncho trouvee au marche d'Ubud). Je decide de me diriger vers le village d'altitude de Candikuning (~1200 m), a une cinquantaine de kilometre au Nord (compter 3-4 heures).
Je galere une fois de plus pour trouver la route principale menant vers Candikuning mais c'est finalement bon. Le ciel noir en face de moi me fait craindre le pire...et deja quelques gouttes se mettent a tomber.

Je mets la cape, confiant, et recouvre aussi mon backpack dans lequel j'ai a peu pres toute ma vie actuelle.

J'ai pris, pendant les deux heures qui ont suivi, la pire saucee que j'avais vu dans ma vie. Des trombes de flotte, et moi sur ma becane galerant pour y voir, sentant que la poncho se dechirait et que finalement j'allais finir completement trempe. Je me suis bien arrete, pensant que ca n'allait pas durer. Mais non, j'ai du repartir sous le deluge, degoulinant, ayant froid (mouille en becane quand il commence a faire des temperatures d'altitude comme 10-15 degres, c'est pas la joie). Je me parle a moi-meme dans le casque "putain, la t'as deconne...vraiment tu deconnes". C'etait dangereux. Bien sur, trop avance pour faire demi-tour : il faut aller jusqu'au bout, et se grouiller pour esperer choper un losmen.

Et lorsque tu demandes a quelle distance se trouve Candikuning, le mec te repond "4 km". OK. Tu roule 10 minutes et tu repose la question. "4 Km". Arf ! Et moi trempe me les gelant sur ma mopette ! Je ne rigolais plus trop pour le coup !

J'arrive finalement dans Candikuning, en plein brouillard, mais au moins il ne pleut plus. Je trouve un losmen miteux (mais avec une douche chaude, ce qui m'a fait un bien fou). Ce village est tout petit, ils ne parlent pas anglais pour la plupart et ne sont pas habitue a croiser des touristes. Le losmen que j'ai trouve, via le Lonely, est surtout fait pour accueillir des touristes balinais ou indos. Or on est pas en saison, il est donc quasiment vide...cette fois-ci c'est d'avantage Shining qui me vient a l'esprit. Le patron est un espece d'energumene tout moche, soixantaine cheveux longs, se baladant avec un t-shirt + jeans moulant rouge vif-delave. Comment vous dire...un genre de mix entre Beetlejuice, Iggy Pop et Darry Cowl. M'enfin il m'offre un the chaud a mon arrive.
Je suis bien sur completement mouille et gele, mes grolles sont pleines de flotte (en revanche le contenu du sac fut epargne). Il regne une humidite ici superieure a 100%, et en plus ca pele ! Rien ne va secher par ici, a moins qu'il fasse soleil le lendemain. Seule solution que j'ai trouvee : dormir sur mes fringues mouillees (c'est bien mais pas top, et ca marche a moitie).

Vers 20h le soir, il fait deja nuit depuis longtemps. Je decide de m'aventurer vers le centre du village, afin de me trouver un truc a manger. Il fait toujours pas beau, et la temperature reste des plus fraiches ! Le marche du village est encore actif en nocturne. La specialite du coin : des fraises (0.5 euros le Kg) un peu acides mais pas degeu. A vrai dire, on est ici dans la region qui sert de verger pour toute l'ile. Le climat y est tel que tout parvient a pousser aisement, des laitues aux citrons verts, ainsi que les succulentes tomates locales ! D'ailleurs, le jardin du losmen dans lequel je loge est impressionnant de luxuriance !



Je rentre dans un petit warung pas cher. J'apercois deux mecs occidentaux (je n'en avait pas croise de la journee !) et m'approche d'eux. Ils sont francais. Encore. Les francais sont les touristes les plus nombreux en Thailande, a Java, a Bali...on en croise partout, tout le temps, certains voyageant seul, d'autre non. Mais cela devient assez fatiguant car on n'est pas a l'autre bout du monde pour se retrouver avec necessairement des "compatriotes" et discuter politique, de reforme des retraites et des greves en France. En general ce genre de compadres, je les evite. Les francais que j'ai croise ont tous ete bien sympa et dans un bon esprit, alors rendons leur hommage tout de meme. Et puis c'est bon signe de voir que beaucoup de francais voyagent en routards !

Pour vous dire le truc, la seule autre chambre occupee de mon hotel etait egalement un couple de francais. Les cinq uniques occidentaux presents ce soir la a Candikuning (village de montagne bien paume, rappelons-le) etaient, par hasard, tous francais.

Le village est enclave pres d'un lac, entre plusieurs volcans. Je ne peux pas vous parler du lac, ni des montagnes alentours vu l'epaisseur du brouillard et mon arrivee tardive. Je comptais bien evidement sur le lendemain pour poursuivre mon exploration de la region, et pousser vers l'autre village de Munduk (repute un des plus beaux et typiques villages de montagne de l'ile) pour passer la nuit suivante.

Le lendemain leve a 6h30. Malheuresement, il fait toujours aussi humide et frais. Le temps est egalement toujours aussi pourri, des seaux d'eau tombant de ciel et, tel que je l'avais prevu dans mon pire scenario, aucune de mes affaires n'a seche (celles sur lesquelles j'ai dormi ne sont au moins plus gorgees de flotte, mais simplement 'humides'). La perspective de rester coince a Candikuning pour la journee ainsi que la nuit suivante ne m'enchentant pas beaucoup plus que de devoir me remettre sous le deluge avec la moto, un retour vers Ubud redevient donc envisageable plutot que de poursuivre dans les montagnes ou le climat a l'air tres pluvieux, surtout en cette periode de l'annee. Ils ne doivent pas beaucoup voir le soleil en saison des pluies ici.

La nature veritablement bouchee du plafond nuageux ne semblait pas de bonne augure pour la suite de ma journee. Je decide de patienter tranquillement pour voire comment cela evolue. La patience est mere de toutes les vertues parait-il, mais la pour le coup c'est foire ! Apres 3h d'attente sur la terrasse de ma piaule a regarder inlassablement la pluie tomber, je decide d'abandonner l'exploration des montagnes pour cause de conditions meteo defavorable et d'entamer un retour vers Ubud. Une heure de plus a attendre a ete necessaire a trouver une fenetre meteo permettant de reprendre la moto et de foutre le camps !

La montagne a vaincu cette fois-ci.  
Je reviendrai.

Retour a Ubud en fin de matinee, je retourne au meme losmen (ou je retrouve les deux francais) et me tape deux temples dans l'aprem. Celui de la Grotte de l'Elephant est sympa pour la nature qui l'enveloppe. La grotte en elle-meme, bien que sacree pour les balinais, est un trou sans aucun interet de 10 metres de long creuse dans la roche. Voila. Alors vous pouvez, si vous le souhaitez, louer les services des nombreux 'guides' trainant dans le coin vous expliquant l'interet de ces vieilles pierres, mais ce ne fut pas mon cas.

La journee suivante fut une journee de voyage. Direction Padangbai pour la nuit. M'y etant pris trop tard pour choper les navettes tousites assurant la liaison Ubud-Padangbai, je me demerde (je ne sais comment d'ailleurs) pour trouver un bemo qui m'assurera le transport, les taxis etant hors de prix.

Les bemo sont les transports en commun typiquement locaux. Peu d'occidentaux les utilisent car ils sont lents, d'une organisation incomprehensible pour le profane et evidemment peu confortables (surtout en plein cagnard). En revanche, si on se debrouille bien, on peu s'en sortir pour vraiment pas cher. Ce sont en fait des mini-bus qui sont sense faire des liaisons comme ca, entre deux ville. Pour descendre quand on le souhaite, il suffit de gueuler sur le chauffeur.
Je me retrouve donc dans un bemo au milieu de balinais menant leur petite vie, personne a bord ne parlant anglais. Au bout d'un moment le chauffeur s'arrete sur le cote, derriere un autre bemo, et me dit de monter dans celui-la. Alors la, faut faire confiance...parce que tu n'as aucune idee d'ou tu es. Finalement apres deux-trois changements de bemo, je suis dans celui qui m'amene directement a Padangbai.

Padangbai est une petite ville de transit puisque c'est de la que partent les ferries les plus reguliers et les moins chers pour Lombok, ma destination. Le chauffeur du bemo me demande ce que je vais faire a Lombok. Je lui parle de mon projet d'ascension du volcan Gunung Rinjani, un mastodonte de 3726 metres qui prend la moitie de l'ile. Grosse erreur ! A peine arrive a Pandang Bai, le chauffeur parle a deux mecs, et tres vite je me retrouve au milieu de gars me vendant hotels, projets de trek sur le volcan de Lombok, et compagnie.



Finalement je trouve un hotel pour passer la nuit, et vais me baigner dans la petite plage de Blue Lagoon, en fin d'aprem. A cote de ma chambre d'hotel, trois voisines...devinez la nationalite...voila. Bon j'ai passe la soiree en leur compagnie quelque peu genante vue qu'elles etaient accrochees a leur ordinateur portable et a Facebook, j'ai donc decide de rentrer tranquille-pepere-pas enerve a l'hotel afin de reflechir aux propositions qui m'ont ete faites pour realiser l'ascension du volcan, sur plusieurs jours.

Je m'arrete ici et vous raconterai plus tard ces trois jours de souffrance qu'ont represente ce trek du deuxieme plus haut volcan d'Indonesie.

Merci encore a vous pour les commentaires sympas. Ca donne envie de continuer. J'ai rajoute quelques photos egalement, mais pas des masses c'est un peu la misere pour uploader.
La bisaille.

Selemat Tinggal !

Peace, Love, Fly Fishing !

6 commentaires:

  1. Premier passage sur ton blog, j'ai le sourire aux lèvres et des images plein la tête... Après mes propres séjours en Malaisie et en Indonésie, je me reconnais dans certaines de tes aventures et je loue ton sens de la débrouille! Continue à nous raconter ton séjour, profite l'ami!

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  2. Je dois dire que tes aventures(galères) en montagne m'ont captivée...au fur et à mesure de ma lecture ,j'avais la sensation d'avoir de plus en plus froid...d'etre aussi trempée que toi...un transfert ...quoi !aussi afin de rester ds mon role de "maman" (je ne peux pas m'en empecher),je te demande de bien prendre soin de toi quand meme...A part ça je ne peux que te dire bravo pour ce que tu nous fais partager à travers tes récits,c'est super interessant.J'adore...bonne continuation mon Olive,je pense à toi et je t'aime fort fort fort .Bisous.Maman

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  3. Barbecue tres bien, Gorgonzola on se pose des questions, mais Fly Fishing la ca devient n'importe quoi ! Reprends toi gros !

    Bon sinon ca fait bien rever, j'ai pas de cartes sous les yeux donc je comprends pas tout a ton itineraire mais ca a l'air de dérouler !

    Et bien uej pour les ref culturelles, c'est du bon.

    Prends bien soin de toi, et je t'aime fort fort fort.
    Bisous.
    CLemzi.

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  4. Coucou Olive,
    Premier tour sur le blog, quel délice...
    Tu es seul mais ne manques pas de ressources à ce que je lis là. Ca fuse dans ta tête. J'imagine tout ce qui peut traverser ton esprit au milieu de cette majestueuse panoramique.
    Prends tout ce que tu peux prendre, continue de t'enrichir et ramène nous en un peu.
    Je reviendrai errer dans les parages et te lire à nouveau. Prends bien soin de toi cher ami, je t'embrasse fort fort fort. Ana

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  5. Passionnant,drôle,art de vivre,art d'écrire,et voyager........grâce a toi l'évasion est possible!!!merci
    Que les dieux et autres deeses te protègent et te guident....

    Selah;)

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