mercredi 9 octobre 2013

Soulfly




Sérieusement. Je ne me prendrais même pas en stop moi-même avec cette dégaine de taulard.

Sawadi Krap à tous, jeunes gens. Merci de passer dans le coin, le compteur de visites remonte doucement, ça fait plaisir. 

Où en étais-je ? Ah oui, je suis avec Mo et je cherche une voiture pour partir du village de Pak Song, dans un coin relativement paumé du Sud de la Thaïlande...en route pour le paradis.

Comme on pouvait s’en douter en effet, les quelques bus empruntant la transversale Est-Ouest 4006 ont des horaires erratiques et ne marchent pas quotidiennement ce qui nous laisse peu de marge de manœuvre dans un coin de la Thaïlande relativement paumé.

Me voilà donc à faire du pouce au bord de la route. Non seulement ma dégaine fait peur aux gens mais en plus il n’y a pas foule, et il se met à pleuvoir dru. Je me plains, mais finalement un jeune Thaï souriant et sympathique s’arrête au bout d’une vingtaine de minutes et nous propose de nous amener vers l’Ouest jusqu’au croisement avec la route Nord-Sud reliant Ranong à Phuket. Ce qui est dommage pour le coup c’est que nous nous retrouvons à l’arrière du pickup, sous la flotte et dans l’impossibilité de converser en langue des signes avec ce charmant chauffeur qui nous en sortait une belle du pied. Ou pas d’ailleurs (« Peut-être qu’il veut nous manger » !). A mesure que l’on quitte les collines de forêt humide et que l’on s’approche de la côte, le temps s’améliore. Il nous fallut environ 30 minutes pour atteindre la croisée des chemins, dire merci (« Kopung Kap  de ne pas nous avoir mangés ») et nous retrouver dans un boui-boui proche vendant un accès Internet et des biscuits Oreos (ce qui représente le minimum pour la survie en milieu hostilement chiant). La conversation avec les locaux curieux n’est pas très avancée non plus, mais visiblement un bus allant vers le Sud passe par là, et pourrait jaillir de n’importe quel buisson à peu près à tout instant. Désolé, la qualité de l’information n’est pas au top mais on fait ce qu’on peut.

C’est bien beau de prendre un bus, mais encore faut-il qu’il s’arrête où l’on veut. Même si les chances de prendre par erreur le bus pour Mourmelon (35 jours de trajet depuis Lang Suan) sont faibles, il faut quand même que celui-ci s’arrête à Kura Bhuri, d’où partent les bateaux vers les îles de Ko Surin, et où il est possible d’acheter des pass d’accès au parc naturel. Partis du Runs’N’Roses en début d’aprem, c’est début de soirée que nous arrivons à destination. Dans la gare routière pour le coup.

 

Cette fois-ci, grosse différence avec Lang Suan : il y a du monde, dont pas mal d’occidentaux. Je ne sais pas où est partie Mo, alors j’entame la conversation avec un gros teuton allemand de corpulence conséquente. Il revient directement de Ko Surin et me conseille justement M.Tom, le tour operator qui s’est occupé de lui et qui vient justement de le déposer. Je vais donc me tailler une bavette avec ce cher Monsieur Tom, qui n’en demandait pas tant. Les clients tombent comme des mouches, c’est Noël avant l’heure. Il nous propose de nous emmener avec son super minibus à son agence afin d’arranger les choses : logements, accès au parc, transports. Négociation des prix quasi impossible, mais ils sont raisonnables. Nous avions pris un pack du style « nuit dans un ptit hotel de Kura Bhuri »avec bateau et accès.


Une fois la piaule investie, pas franchement l’envie de faire le grand tour de Kura Bhuri. Et puis c’est vrai que là où nous à mis M.Tom semble être assez éloigné des endroits animés potentiels de la ville. Il y a tout de même un petit marché nocturne sur le bord de la nationale, alors on décide d’y passer une heure ou deux afin de picorer quelques denrées locales en guise de dîner. Un passage au Seven-11 afin de récupérer une ou deux Changs, puis retour  à la guesthouse où nous entamons une partie d’échec - que je gagne, il est toujours bon de le rappeler.

12 mars 2011. 5ème mois de voyage déjà bouclé. Petit déj’ en quatrième vitesse sur les coups de 7h30. M.Tom est un homme occupé. Il nous rembarque dans son minibus prestement. On ne se fait pas prier cela dit, on va quand même à Ko Surin, hein. On atterrit du côté d’un port perdu dans une immense mangrove. Ce coin-là de la côte d’Andaman est en effet très marécageux et sur plusieurs dizaines de kilomètres de littoral, des bras de mer et autres passes se faufilent à l’intérieur des terres. Il semble y avoir pas mal de petits ports de pêche dans le coin, et les bateaux sont légion. 


Nous prenons le large vers l’archipel. Une heure de navigation sur une petite embarcation relativement rapide remplie d’occidentaux. Nous sommes comme des pucelles sentant un slip sale de Kurt Cobain tant l’excitation est à son comble. Même tata Suzanne est dans la place.
 
"Tu viens à la maison dimanche ? Je te fais une taaaaaarte"

Oui, Chez Jalan nous disposons d'un matériel de pointe afin de vous rapporter les plus belles images du monde et des sourires de qualité.

Et pour cause : le spectacle qui s’offre à nous est hallucinant alors que nous commençons à naviguer entre les îles composant Ko Surin. Des morceaux de paradis terrestre absolument sauvages et entièrement préservés. Cela devient rare dans le coin, surtout si proche de l’infâme pustule qu’est Phuket. La Mer d’Andaman possède des joyaux bruts de beauté et pour ce qui est de la Thaïlande, l’archipel de Ko Surin n’y fait exception (tout comme son voisin de Ko Similan, un peu plus au Sud, reconnu comme rassemblant les plus beaux spots de plongée du pays). 


Ça change de la Grande Motte, avouez-le.
Le parc national naturel de Ko Surin est donc protégé, dans lequel la pêche est –censée être­ interdite et où la construction est également prohibée. Du coup, lorsque vous vous rendez là-bas en tant que touriste : pas le choix, il faut camper. Pas d’hôtels, pas de routes, pas d’électricité, pas de magasins, pas de bars ni de restos, du coup pas d’excités alcoolisés ou de pétasse en maillot sirotant un mojito sur une chaise longue en travaillant son cancer de la peau. En clair : juste des chemins sablonneux serpentant d’une plage à l’autre ou des pistes s’enfonçant dans la jungle vers on-ne-sait-où.

Sous la palmeraie en face d’une plage (peut-être une des plus belles du monde est incontestablement la plus belle que j’aie vue de tout mon voyage), seuls les bâtiments administratifs, une cantine et de basiques sanitaires communs sont les édifices solides. Les touristes (début 2011 en tout cas) ne pouvaient être logés que dans des tentes, éventuellement louables sur place comme tout le matériel de camping nécessaire. Interdit également de se faire de la bouffe ou des feux, la cantine est là pour ça (même si le choix des plats est limité. Aussi est-il possible de prendre à emporter si toutefois on souhaitait se faire une excursion dans la jungle couvrant l’île ou un tour en kayak). C’est la seule zone de camping de l’archipel, tout cela étant extrêmement cadré par les autorités, mais personne n’y perd au change ! Les emplacements des tentes sont à deux pas de l’eau, l’endroit est juste incroyable. La beauté du coin est tellement bluffante qu’elle calme toutes les velléités. Instinctivement, tout le monde respecte la quiétude de tout le monde. Et si l’ambiance n’est pas festive, voire même plutôt individuelle, les gens n’en sont pas moins amicaux et souriants (la zone est d’avantage primée par les familles, les voyageurs plus calmes et ces sempiternels hippies). Comment ne pas l’être, lorsqu’on a la chance de vivre dans une telle simplicité au milieu d’une nature si généreuse, même pour quelques jours. 


Il faut croire que la chance nous sourit avec Mo car à peine arrivés à la cahute de location des tentes qu’un allemand d’une cinquantaine d’année, chauve, slip de bain bien remonté s’approche de nous (oui, juste nous et pas les 30 autres péquins à faire la queue) et nous indique que la tente voisine à la sienne est vide et que nous pouvions éviter la location, bien que celle-ci « fuirait un peu » en cas de pluie. Nous suivons donc Klaus, car c’est son nom et nous arrivons à son spot de camping, qui n’était pas le plus dégeulasse, avec le hamac qui va bien. Merci Klaus. Visiblement le bougre solitaire était planté la depuis quelques jours ou semaines et était un habitué des lieux. 

Encore un emplacement de camping foireux !


D’autres voisins eux, plient bagages. Un couple. La fille en question s’approche de nous et nous offre leur natte de paille pour mettre à l’entrée de notre tente (vu qu’on est plantés dans le sable, c’est pas bête afin d’éviter de se retrouver avec le Takla-Makan dans la tente). Juste comme ça. Merci Médême.

"Je mets la caravane sur la boule et on rentre à Melun !"
Alors que faire à Ko Surin, puisqu’il n’y a point de Club Med’ ou de Makoumba Night pour draguer à plusieurs milliers de kilomètre à la ronde ? Lézarder, prendre du temps, lire, louer du matos de snorkelling pour aller jeter un œil à la fourmillante faune locale, se laisser charmer par ces jeunes requins pointe-blanche qui nagent tranquillement dans 50cm d’eau autour de vous à la douce brise d’un petit matin qui frissonne encore d’une fraîche nuit passée sous la pluie tropicale (j’en ai la larme à l’oeil). Tenter de trouver les lieux de ponte de tortues marines (sans s’en approcher pour autant, hein, pirates !), chercher des plages secrètes à travers la jungle ou bien rendre visite aux Moken, dans leur village situé sur une des îles de l’archipel. 
Alors par rapport à tout ce qui est peuple Moken de Ko Surin, ils l’ont un peu trop fumée, justement (la moken). Vous conviendrez qu’il est en effet plutôt rare de voir des nomades vivant dans un village sédentaire. Il faut dire que le monde actuel se prête plutôt mal à tout ce qui est nomadisme, et que ce genre d’ethnie et ses traditions tendent malheureusement à disparaître sous la pression sociale et économique. 

Ce hamac est pas mal situé, testons-le.
Ça c'est moi et à ce moment précis je n'ai aucune espèce de pensée pour vous (sans rancune)...



...cela méritait la photo réciproque de Mo, qui s'en tape également...

...mais ça se comprend...

A l’origine, les Moken de Birmanie sont un peuple important qui gravite principalement dans l’archipel des îles Mergui au Sud du Myanmar en Mer d’Andaman, également réputé pour sa beauté et constitué de plus de 800 îles. Une toute petite partie d’entre eux ont poussé l’aventure encore plus au Sud dans les eaux Thaïs et se sont retrouvés à Ko Surin.
Les retours du village Moken que nous avons eus étaient plutôt mitigés …Assez mitigés en tout cas pour nous dissuader de prendre un bateau afin d’aller sur l’île d’à côté pour les rencontrer. 

Ce genre de visite guidée dans des villages de diverses tribus ne m’a jamais émoustillé ; je les ai d’ailleurs beaucoup évitées dans ce Jalan Jalan. Elles sont bien souvent mises en scène par les guides, les touristes regardant les locaux comme des bêtes curieuses, et les locaux vacant à leur occupations et regardant les touristes tantôt comme des portefeuilles ambulants, tantôt comme une bande d’abrutis qui les observent en prenant des photos mais sans jamais réellement rentrer en contact. Qui est la curiosité dans ce face à face? Qui est le singe à qui on lance des cacahuètes ? Attention ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne porte en aucun cas un jugement sur le peuple en lui-même mais bien sur le système touristique gravitant autour de celui-ci. On retrouve les mêmes principes dans les treks des montagnes du Nord de la Thaïlande, du Viet Nam ou dans les pseudo-villages flottants du Tonlé Sap au Cambodge. 

Le "port" d'arrivée, Ko Surin

Il semble en effet que le peuple Moken, comme beaucoup de minorités ethniques, soit vraiment très riche en traditions et en particularités et se distingue nettement des Thaïs. Il aurait été plus intéressant de trouver une solution afin de les rencontrer indépendamment des circuits habituels (ces solutions existent mais nous ne les connaissions pas à l’époque et nous avions peu de temps devant nous).
C’est vrai que nous, on aime bien les poissons multicolores. On les préfère aux belles araignées dans les douches. Alors sur les deux journées pleines que l’on passe à Surin, on passe une grosse partie de notre temps à explorer les alentours sous-marins avec nos palmes, masques et tuba, et on se fait pas mal plaisir. De toute façon, il n’y as pas d’activité volley-ball et pas une vague à l’horizon…



Mais que vous dire ? QUE VOUS DIRE ? Si t'aimes pas VA À LA MONTAGNE !

 
Bien entendu, si l’on n’aime pas l’ambiance cocotier/plage ou qu’on n’arrive pas à s’en passer sans l’associer à un hôtel ou quelques bars, il y a moyen de s’ennuyer ferme à Ko Surin. Si en revanche on recherche des lieux magnifiques, calmes, préservés, isolés du monde réel et quasi-totalement déconnectés de la civilisation, cet endroit est clairement un bijou. Pour peu qu’on ne soit pas regardant sur le confort. Néanmoins pour nous, deux jours/deux nuits ont suffi car nous n’avons pas réellement rencontré d’autres personnes (même ce cher Klaus était plutôt solitaire). De plus, une fois la nuit venue et la cantine fermée, toute l’île se retrouve dans le noir complet, et seules les lampes torches peuvent encore garantir une prolongation de la soirée. Enfin, la montre tournait pour Mo, vu qu’elle n’avait que 15 jours de congés, ce qui nous poussait à réfléchir sur la suite des évènements.
Nous décidâmes d’attaquer la route vers Ko Tao.

Le sourire est dans la place.


S’il y a bien une chose qui m’est arrivée durant ce premier Jalan Jalan c’est l’acquisition d’un but. Je reviendrai plus en détail sur les leçons de ce premier trip dans la conclusion à paraître [un jour, NDR]. Mais d’un voyage sans fin programmée tel que l’était le trip j’avais développé la volonté de poursuivre ma formation de plongeur sous-marin vers le niveau de Dive Master (grosso-modo un assistant-instructeur). Pour deux raisons principales : d’une je n’ai jamais envie de cesser d’apprendre, et deux je suis trop passionné de ce truc pour ne pas envisager d’y développer éventuellement une carrière professionnelle. Cette prise de conscience était notamment due à ma rencontre avec Lee & Jen (cf. l’article « Denying Gravity ») quelques mois plus tôt puis l’idée s’était développée et tel des fesses de danseuse de Zumba, s’était raffermie au fil des rencontres, des découvertes et des kilomètres jusqu’à se trouver au centre du voyage, à peu près à cet instant-là.
J’avais déjà pu glaner çà et là des informations pour devenir stagiaire DiveMaster. Mais jamais je n’étais parvenu à me décider d’un centre de plongée et d’un lieu où j’avais fait les rencontres adéquates  et où je ressentais d’assez bonnes vibes pour poser y mon barda quelques mois (bien que j’ai frôlé le posage à El Nido aux Philippines fin Décembre). Je décidai avec Mo de tenter le coup vers Koh Tao car c’est évidemment l’une des capitales de la plongée sous-marine : elle détient les records du monde de l’endroit qui certifie le plus de plongeurs à l’année ainsi que les prix les moins chers. Aspect n’étant pas nécessairement attractif mais cela laissait pressentir du choix dans les centres de plongée. J’avais aussi eu une mauvaise impression quatre mois plus tôt du Golfe de Thaïlande, ayant ramassé environ 4 jours de pluie non-stop sur Ko Phangan, et je voulais laver l’affront. Enfin j’avais eu de très bons retour de l’ambiance Ko Tao, plus posée que sa voisine susnommée, plus petite, plus roots.


Ko Tao ("le pays des rêves"), prochaine destination.

Je reviendrai bien évidemment sur Ko Tao en temps voulu. Pour le moment nous voilà avec Mo, en ce petit matin du 14 mars 2011, dans le bateau nous ramenant de l’archipel de Ko Surin vers le continent. Une fois à Kura Bhuri, après avoir mangé un pad thaï de compétition proche de la gare routière, nous trouvons rapidement une solution pour rejoindre Chumpon, plus au Nord sur la côte Est de la péninsule. Cette fois-ci le bus passe le long de la frontière birmane, et la route prend un certain temps. Le retour à la réalité depuis Ko Surin est d’autant plus rude qu’un grave accident de bus a eu lieu sur la route peu de temps avant le passage du notre et que le spectacle est quelque peu « déroutant ». Le bus lui-même n’étant pas sorti de la route, en revanche. Mais vous m’avez compris.

En voyant ça je me dis : "Putain si on y construisait un Hotel Hilton 4 étoiles ? On a juste à raser le coin. On se ferait du flouze, avec tous ces connards d'Occidentaux friqués prêts à n'importe quoi".

Pas de couteaux à Ko Surin. Au cas où vous demanderiez ;)



Il nous faudra la journée pour atteindre l’autre côté de la péninsule et être jetés à Chumpon. La classique « journée poubelle du baroudeur sans peur et sans reproche». Solides et déterminés, rien ne nous résiste et nous obtenons rapidement ce que nous souhaitons : achetons des tickets pour un espèce de petit ferry qui ne ressemble pas aux bateaux touristiques habituels des compagnies SongSerm, Lompraya et consorts (habituées elles aussi a déservir Ko Samui, Ko Phangan et Ko Tao). Et pour cause : nous sommes les seuls occidentaux et la totalité des passagers sont des travailleurs birmans ou thaïs. Dans ce bateau de nuit transportant toutes sortes de véhicules et d’engins, s’entassent quelques dizaines d’hommes et de femmes qui foncent tout droit se coucher dans le grand dortoir commun à tous, sur-climatisé comme d’habitude…Aussi lorsqu’aux alentours de 23h, le bateau largue enfin les amarre après 1h30 d’attente à bord, ils sont tous déjà en train d’écraser sévère. Une capacité incroyable des asiats' de là-bas à dormir n'importe quand et n'importe où, en toute circonstance, et que j’appellerai affectueusement "le reflexe Tsing Tao". (vu qu'à la longue je suis devenu spécialiste en psychologie cognitive sociale de la région. Ahem.)


Le Crew Ko Surin vous défie : Pouvez-vous plisser le front ainsi tout en ayant l'air serein ?

Mais tous les locaux n'ont pas ce réflexe Tsing Tao. Un local, étant venu nous rejoindre sur le toit du bateau afin de profiter du spectacle lors du départ, essaie de communiquer. Impossible de se comprendre, lui ne parlant pas l'anglais évidemment, mais il semblerait qu'il soit ouvrier et qu'il parte construire je-ne-sais quels bâtiments sur Ko Tao. Le mec est tout bonnement adorable, vient vers nous spontanément avec son plus beau sourire et avec les meilleures intentions mais nous ne parvenons pas à nous comprendre. Quelques bribes et signes semblent passer, mais que c'est dur ! Cette frustration de la barrière de la langue je la connais, mais je ne l'accepterai jamais. Mais c'est finalement la bière qui met tout le monde d'accord, et nous partageons une Chang en sa compagnie. 

Le mec ne tarde pas à partir, une fois que nous avons réellement atteint la pleine mer. Nous ne tardons pas non plus, il faut essayer de trouver le sommeil. Car tôt demain matin nous atteignons Ko Tao, pour une nouvelle expérience à mettre dans la besace !

Je vous la garde au chaud pour la prochaine fois (qui sera je ne sais pas quand, vu que je suis sur la route). Faites attentions à vous. Voyagez dru, mais voyagez souple.

Notez qu'il y a des milliers de photos sur le Picasa Web, vous trouverez celles-ci sur le "photoII" : cliquez sur les images qui défilent sur l'accueil du blog et baladez vous dans les répertoires !

Peace, Love, Bunaken is the shit !


1 commentaire:

  1. maintenant j'attends le récit du voyage que tu es entrain de faire....Donc ...à bientot

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